Le sens du sacrifice.

En France, nos siècles de Gloire passés, nous n'avons plus le sens de la Grandeur et de l'Abnégation. Heureusement, il existe dans le monde des gens, oserai-je dire des Héros, qui, méprisant leur propre confort et sécurité, se sacrifient pour une idée, un concept, des camarades, un pays.

Il suffit de prendre comme exemple le champion de la Liberté, le dirigeant du Monde Libre, le fer-de-lance de l'Axe du Bien: George. Ces dernières années, pour le compte de profits privés, de délires personnels, et de fantasmes messianiques, il a envoyé les jeunes de son pays mourir sous les bombes, se faire estropier dans des explosions, et finir leur existence hantés par les innombrables massacres auquels ils ont activement pris part, le tout financé par le travail de leurs petits-enfants. Aussi, lui, Monsieur le Président, a décidé de faire un geste grand, un geste beau, un geste fort, pour montrer à tous ces morts, ces handicapés, ces détruits qu'il fabrique à tour de bras que leur effort est partagé, que tous les américains, y compris le premier d'entre eux, participent à l'effort collectif de guerre.
C'est pourquoi, depuis ce fatal jour du 19 Aout 2003, qui restera dans l'Histoire, George W. Bush, par égard aux victimes de sa guerre et à leurs familles, ne joue plus au golf.
On mesure l'importance du sacrifice lorsque l'on sait que George avait passé en ses sept ans de présidence 879 jours de vacances en mai 2008, ce qui représente 30% de son temps de travail. Un jour sur trois, George décide de ne pas travailler, finalement; son sacrifice sportif doit lui peser d'autant plus lourd lors de ces longues journées d'oisiveté.
Malheureusement, ce bienveillant leader du monde s'apprête à prendre sa retraite. Enfin, il pourra prendre du repos.