Errances sur internet.

Internet est ce lieu magique où l'on peut trouver tout aussi bien les doggy steps que la chute perpétuelle de Bush, ou encore le fameux musée des toilettes, ou, plus instructif, la liste des arguments fallacieux qui, à bien réfléchir, semble être le centre de référence de tout politique qui se respecte.

Mais c'est également l'occasion de consulter des endroits beaucoup plus sérieux, comme le crucial site que m'a soumis une source sûre de sites internet pertinents: le blog de Nikos Aliagas. Car l'homme n'est pas seulement celui qui peut prétendre être sans doute le plus mauvais présentateur du monde (excluons Cauet et Dechavanne un instant), assurant la promotion de la star academy, ce non-sens musical où l'on ressort de vieilles chansons connues pour que les maisons de disques, une larme coulant sur le visage pour pleurer la mort du CD, puissent continuer à fourrer à deux mains l'argent dans leurs poches (des données édifiantes en bas de cette page). Incidemment, s'ils osent reprendre Brel, je pose des bombes.

Non, Nikos est plus qu'un présentateur. C'est un homme. C'est un philosophe. C'est un penseur. Voici quelques morceaux choisis, avec fautes de grammaire originelles. Dans les 4 premières pages seulement, je n'avais pas le courage d'aller plus loin.
Il y a une génération décomplexée qui aspire à faire des choses, à suivre son bout de chemin. Y croire jusqu'au bout, quelques notes de musique dans la tête.
Les couchers du ciel de braise sont toujours exquis. J'en perds souvent la tête. Le soir sent des promesses éoliennes. Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent n'ont jamais vraiment su. Café frappé pour frappé la torpeur athénienne.
La boussole du coeur toujours en place, loin des cyniques et des loosers de l'âme.
Le chemin est parfois sinueux et long, la tortue, impassible suit son sentier. Je suis battu parce que pressé. Comme un citron trop fait à 12 euros le verre sur une terrasse parisienne. Le sucre en poudre est de trop.
Je rate presque tous mes clichés, la voiture passe trop vite. Vroom !
Et il y a l’instant de vérité où conscience et dignité se regardent en pleine nuit, dans le miroir de son enfance.
Ose m'avancer que Nikos n'est pas le nouveau poète des temps modernes, la voix, le verbe de nos jours, celui qui devine nos passions et nos angoisses et les retranscrit presque légèrement dans une poignée de mots aériens et pourtant lourds de sens.
Ose seulement le dire.

  1. gravatar

    # by Votre Dévouée - 21 décembre 2006 à 17:37:00 UTC+1

    Et après tu me dis que tu bosses de 9h à 21h30 non stop?